Breteuil (Oise)
Breteuil | |||||
L'église paroissiale et la rue principale. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oise picarde (siège) |
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Maire Mandat |
Jean Cauwel 2020-2026 |
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Code postal | 60120 | ||||
Code commune | 60104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brituliens et Brituliennes ou Breteuillois et Breteuilloises | ||||
Population municipale |
4 156 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 241 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 38′ 00″ nord, 2° 17′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 166 m |
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Superficie | 17,27 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Breteuil (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Breteuil (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée | ||||
Législatives | 1re circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://ville-breteuil.fr/fr/ | ||||
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Breteuil est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Breteuil-sur-Noye n'est pas une appellation officielle.
Ses habitants sont appelés les Brituliens et les Brituliennes ou les Breteuillois et les Breteuilloises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par le méridien de Paris, communément appelé méridienne verte.
Non loin de la limite entre le Beauvaisis et le Santerre, Breteuil est historiquement une commune du Beauvaisis, elle est d'ailleurs un de ses principaux bourgs. Elle est la ville majeure du Vendeuillais ou Vendelois, petite région héritée d'un ancien pagus dont elle était le chef-lieu, qui avait fusionné avec le pagus de Beauvais pour former le Beauvaisis dès la fin du Haut Moyen-Âge, à l'instar des pagus de Chambly et Ressons-sur-Matz[1],[2],[3],[4]. Au gré des descriptions et des aléas administratifs, certaines sources l'ont parfois confondue dans le Santerre[5],[6]. La toponymie Breteuil en Beauvaisis est cependant attestée dès le XIIIe siècle[7].
Historiquement, Breteuil fut rattachée au diocèse de Beauvais, elle relevait juridiquement de l'élection de Montdidier en la généralité d'Amiens et militairement du Gouvernement de Picardie jusqu'à la Révolution.
Breteuil se trouve au cœur de diverses influences régionales : le plateau picard, l'Oise et l'Amiénois notamment grâce à la ligne de chemin de fer en partance de Breteuil-Embranchement (la ville se trouve tout près de la limite départementale), le Beauvaisis, le Santerre.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Beauvoir, Esquennoy, Hardivillers, Paillart, Rouvroy-les-Merles, Tartigny, Troussencourt et Vendeuil-Caply.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. La ligne de partage des eaux rattache Breteuil et la vallée de la Noye au bassin de la Somme et non à celui de l'Oise, alors que la ville fait partie du département de l'Oise. Elle est drainée par la Noye, le Gué du Nil[8], la Ferme[9] et la rivière la Noye[10],[Carte 1].
La Noye, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune de Vendeuil-Caply et se jette dans l'Avre à Boves, après avoir traversé 13 communes[11].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang Boitel (0,1 ha)[Carte 1],[12].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[13].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 5 km à vol d'oiseau[16], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,1 | 2,6 | 3,9 | 7,2 | 10 | 12 | 12 | 9,5 | 7,3 | 4,2 | 1,8 | 6,1 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,4 | 7 | 9,5 | 12,9 | 16 | 18,2 | 18,2 | 15,1 | 11,5 | 7,2 | 4,4 | 10,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 7,7 | 11,5 | 15,2 | 18,6 | 21,9 | 24,5 | 24,5 | 20,6 | 15,6 | 10,3 | 7 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,6 07.01.09 |
−12,9 07.02.12 |
−11,5 13.03.13 |
−6,6 07.04.21 |
−3,2 03.05.21 |
−2 05.06.1991 |
2,3 04.07.1990 |
2,1 08.08.1990 |
−1,3 30.09.18 |
−6,2 28.10.03 |
−10,8 24.11.1998 |
−17,2 18.12.10 |
−18,6 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,2 27.01.03 |
20 24.02.1990 |
24,3 31.03.21 |
27,1 19.04.18 |
30,8 27.05.05 |
36,4 18.06.22 |
41,5 25.07.19 |
39,7 06.08.03 |
34,7 08.09.23 |
29,2 01.10.11 |
20,1 01.11.14 |
17 07.12.00 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 52,4 | 42,9 | 46,1 | 43,2 | 57,4 | 54,2 | 59,7 | 58,1 | 49,1 | 57,8 | 57,2 | 69,8 | 647,9 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Breteuil est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Breteuil[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[21],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[24]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 132, alors qu'il était de 2 088 en 2013 et de 1 959 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 13,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Breteuil en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,1 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Breteuil[I 2] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 84,6 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,7 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,7 | 7,1 | 8,2 |
Une ville de la Reconstruction
[modifier | modifier le code]La ville apparaît faite de bâtiments traditionnels mais modernes, pour la plupart construits dans les années cinquante. Ce n'est pas un hasard : le gros bourg eut à pâtir des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle.. L'intégralité du centre-ville, à l'exception de quatre maisons, fut ainsi détruit, la quasi-totalité des rues Voltaire et Raoul-Levasseur furent rasées.
La reconstruction fut envisagée dès 1941, sur le plan d'urbanisme de Georges Noël, également architecte de la reconstruction de Beauvais, qui prévit la programmation d'équipements publics parfois concrétisés plusieurs décennies après : zone industrielle, terrains de sports ainsi que la piscine municipale, ainsi qu'un marché couvert, qui ne fut pas réalisé. Dans ce cadre fut décidée la déviation de la RN1, qui passait jusqu'alors dans le centre du bourg, créant ainsi ce qui fut probablement la première rocade urbaine du Nord de la France. La reconstruction se fit dans un style mêlant classicisme et régionalisme, sauf pour l'église paroissiale Saint Jean-Baptiste, conçue par Louis Arretche en style moderne, construite en ossature en béton armé et ornée de verrières en dalles de verre, qui fut bénie en 1959, marquant la fin de cette période de reconstruction[25],[26].
Projets
[modifier | modifier le code]La municipalité suscite en 2019/2020 la création d'une cinquantaine de logements, dont 10 maisons individuelles et des logements sociaux, sur une ancienne friche industrielle située rue de Paris, afin d'accompagner la croissance démographique du bourg sans artificialiser des terres agricoles[27].
Transports et déplacements
[modifier | modifier le code]Située au nord de l'Oise dans la vallée de la Noye, sur la route nationale 1, à mi-chemin entre Beauvais et Amiens, à une distance d'environ 105 km de Paris, la commune est desservie par une gare dans un hameau de la commune de Bacouël qui a pris le nom de Breteuil-Embranchement.
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 601, 624, 6103, 6109, 6122, 6140 et 6304 du réseau interurbain de l'Oise. La ligne 601 assure la liaison entre Beauvais et Amiens[28].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Brituogilum (VIIe) ; Britogilum (1029) ; castrum Britulii (1049) ; Britoilum (1063) ; de Britulio (1073) ; Bretolium (1077) ; Britegilum (1077) ; Bretulium (1077) ; de Britolio (1078) ; Britulium (1110) ; Gualerannus de Britoilo (1119) ; Brethueil (1143) ; Brictolium (1164) ; de Brithulio (1164) ; Britolium (1179) ; de Britoilo (1190) ; ad mensuram Britulii (1190) ; Wallerani de britolio belvacensi (XIIe) ; in granario Brithulii (1221) ; Brithulium (1221) ; Bretolii (1221) ; de Britulio (1226) ; Braithuel (1228) ; in molendino de Britulio (1229) ; Brethuel (1233) ; Brituliensis vel britoliensis dominus (vers 1231) ; Bretueil (1238) ; Britholium (1247) ; Brietolium (1250) ; Sires de Breteul (1250) ; Brifoldo casa (1250) ; Brithuelus (1250) ; Bretheuil (vers 1260) ; Bretheul (vers 1270) ; Brithuels (1294) ; Berthueil en biauvoisinz (1299) ; Bretuel (XIIIe) ; Berteuil (XIIIe) ; Bertheuil (XIIIe) ; Breteil (XIIIe) ; Bretoil (XIIIe) ; Braitel (XIIIe) ; Brethuels (XIIIe) ; domus sancti lazari de bretolio (1310) ; es courtiex de Bretueilg (1328) ; Brethueil en beauvoisis (1329) ; Bretuel en Beauvoisin (1347) ; Bretueilg en Biauvoisins (1347) ; Bretheuil en Beauvoisis (1366) ; Bretuelg (1373) ; Breteuil en Beauvoisin (XIVe) ; Braytel (vers 1445) ; Bretueil (1431) ; Bratheul (1485) ; Brethoeul (1494) ; Breteuil sur Noye (1542) ; Breteuil (1667) ; Brotheuil (1680) ; Bretheüil (XVIIe) ; Breteuil en Picardie (fin XVIIIe) ; Breteuil sur Noye (XIXe)[29].
Son nom a le sens de « clairière ou village, où l'on rend les jugements », voire « clairière de Mars », puisqu'il s'agit d'une des épithètes du Mars gaulois Britouius.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site de Breteuil est habité dès la fin de l'ère gallo-romaine, et pourrait se situer à côté de Bratuspantium, oppidum cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules[30].
Moyen Age
[modifier | modifier le code]La ville se développe à l'époque médiévale autour de son château, érigé par le comte de Breteuil, et de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, créée par les bénédictins vers 1035, célèbre pour sa riche bibliothèque.
Vers l'an Mil, une motte féodale est érigée avec de la terre provenant du Frayer, la colline formant le sommet de la rue Voltaire. Les habitants du bourg, de Rouvroy-les-Merles et Tartigny participent à son édification. Un château-fort y est ensuite édifié. En 1355, le château est pris par les Navarrais puis l'année suivante assiégé par les troupes de Jean II le Bon.
En 1430,1e château est tenu pour Charles VII, par le capitaine La Hire, ancien compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et Jean de Blanchet. La garnison de Breteuil menace l'approvisionnement d'Amiens tenue par les Anglo-bourguignons. En 1434 les Anglais et les Bourguignons prennent d'assaut le château, qu'ils font démanteler[31].
Breteuil connaît historiquement plusieurs destructions et reconstructions. Du château lui-même, démantelé pendant le XVe siècle, il ne subsiste que la motte féodale, sur laquelle une maison bourgeoise est construite au XIXe siècle.
Epoque moderne
[modifier | modifier le code]Après une première tentative en 1633, l'abbaye incorpora la congrégation de Saint-Maur en 1644 à la demande de l'évêque de Beauvais, le suivi de la règle bénédictine s'étant fortement relâché depuis le XVIe siècle. Les anciens religieux étaient au nombre de cinq. Neuf nouveaux religieux de la congrégation vinrent occuper les lieux en 1645. Le 14 juin 1646, le roi Louis XIV et la régente Anne d'Autriche, de retour d'Amiens, passèrent la nuit à Breteuil et vinrent à l'abbaye.
En 1753, un moulin, certainement construit sur le site de l'ancien château et propriété du prince d'Enrichemont, est réduit en cendres par un incendie[31].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Révolution française, Breteuil chef-lieu de discrict
[modifier | modifier le code]En 1790, à la création du département de l'Oise, le district de Breteuil en fut l'une des subdivisions jusqu'en 1795.
Quant à l'abbaye, elle ne survécut pas à la période révolutionnaire, certains de ses bâtiments sont vendus comme biens nationaux et seules quelques ruines des XVe et XVIIIe siècles témoignent aujourd'hui de son existence[32],[31].
Arrivée du chemin de fer à Breteuil
[modifier | modifier le code]Compte tenu de la situation excentrée de la gare de Breteuil-Embranchement ouverte en 1846 sur la ligne de Paris-Nord à Lille, une petite ligne de 6,88 km, est ouverte en 1875, pour relier Breteuil à cette gare, avec une station intermédiaire à Tartigny. Détruite lors du bombardement du 23 août 1918, la gare est reconstruite et existe toujours, mais n'accueille plus de voyageurs.
Une autre ligne de chemin de fer, industrielle et à voie étroite, a été installée au début des années 1880 pour permettre l'exploitation d'une carrière de phosphates sur la route de Crèvecœur.
Guerre de 1870, le combat de Breteuil
[modifier | modifier le code]Au cours de la Guerre de 1870, le 12 octobre 1870, se déroula le combat de Breteuil au cours duquel le 4e bataillon de la Somme fut attaqué à Breteuil, par un corps de 4 500 Prussiens (dont environ 41 200 cavaliers) équipés de 12 pièces d'artillerie. Les avant-postes français de Vendeuil et Caply durent se replier vers Breteuil. Les Prussiens bombardèrent Breteuil des hauteurs de Vendeuil-Caply pendant que leur cavalerie contournait la ville, pour empêcher la retraite du bataillon français vers Amiens. De onze heures du matin jusqu'à deux heures de l'après-midi la bataille continua, quatre compagnies françaises maintinrent leur position face à l'infanterie allemande. Les quatre autres compagnies dans la plaine, entre Breteuil et Esquennoy tenaient tête à la cavalerie prussienne qui ne réussit pas à leur faire rompre les rangs, malgré plusieurs charges[33].
Plusieurs détachements de la garde nationale de Breteuil tentèrent de rejoindre les mobiles de la Somme, mais se heurtèrent aux Prussiens. Capturés, ils réussirent à s'échapper grâce aux tirs des mobiles. Tandis qu'un épais brouillard tombait sur le champ de bataille, la confusion régnait chez l'ennemi : l'artillerie prussienne continuant à bombarder Breteuil, alors que le drapeau blanc était hissé sur le clocher de l'église, retardant l'entrée de l'ennemi dans la ville.
Pendant ce temps, deux compagnies de la Somme restée dans le secteur, purent se replier vers le nord et de gagner Paillart. Les tirs d'artillerie cessèrent vers 13 h 30. Les Prussiens investirent Breteuil, y laissèrent une compagnie et partirent à la poursuite des mobiles de la Somme. Vers trois heures de l'après-midi, tout le bataillon de mobiles était replié sur Esquennoy, canonné par les Prussiens, le bataillon alors battit en retraite vers Bonneuil-les-Eaux. La cavalerie prussienne tenta de bloquer la retraite française, en vain. Vers 16h 30, les Prussiens abandonnèrent la poursuite seule leur artillerie tirait sur les bois de Bonneuil où ils croyaient, les Français embusqués.
Soixante-deux hommes du bataillon de la Somme avaient été mis hors de combat, tués, blessés ou prisonniers. Le capitaine Blin de Bourdon commandant les mobiles fut blessés, et cinquante-quatre Français furent faits prisonniers. Un garde national de Bonneuil fut tué et trois gardes nationaux furent grièvement blessés[34].
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La rue de Crèvecœur vers 1900, et sa ligne de chemin de fer
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Le quai des phosphates
Première Guerre mondiale, Breteuil ville de l'arrière
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, Breteuil est une ville située à l'arrière du front, qui a vu se succéder six ambulances (services de transports et de premiers soins aux blessés), ainsi qu'un hôpital temporaire (le 114) qui ont fonctionné sans interruption du 20 octobre 1914 au 21 avril 1918 dans les mêmes locaux[35].
En avril 1918, durant la bataille de la Lys, elle abrite le quartier général de la 1re armée. Le 12 avril, Georges Clemenceau, Ferdinand Foch, Henry Horne, Marie Émile Fayolle, Marie-Eugène Debeney et Maxime Weygand se retrouvent pour organiser la défense anglaise et française.
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L'ancienne abbaye Notre-Dame, au début du XXe siècle, avec l'ancien logis abbatial et le château dit « des moines ».
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La gare de Breteuil-Ville, avant le bombardement de 1918.
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La rue de la République, avant la Première Guerre mondiale.
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Une usine transformée en caserne, pendant la Première Guerre mondiale.
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La commune de Breteuil fut décorée de la croix de guerre 1914-1918, le , après des bombardements de représailles allemands de 1918[36], pour le courage et la combativité de ses habitants, en même temps que les communes de Broyes, de Rocquencourt et de Sérévillers[37].
Pendant Entre-deux-guerres, la course cycliste Paris-Roubaix passait à Breteuil[38].
La Seconde Guerre mondiale, Breteuil bombardée
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, le général Frère, commandant la 7e Armée, installe le son état-major à l' Hôtel de France, afin de diriger les combats dans le secteur d'Amiens et d'Abbeville où une tête de pont allemande s'était constituée.
Le 19 et le 20 mai, la ville subit ses premiers bombardements, tuant trois personnes rue Raoul Levavasseur. Le PC du général Frère est alors déplacé à Auneuil, au sud de Beauvais, et des habitants fuient Breteuil, prenant la route de l'exode.
Le 25 mai, plusieurs escadrilles allemandes bombardent Breteuil et tirent des balles incendiaires, notamment place de Verdun. Une cinquantaine de maisons sont détruites rue de la République, une centaine d'autres rue Adrien-Maître et rue Raoul-Levavasseur. L'incendie se poursuit le lendemain brûle l'église et environ 300 maisons du centre-ville.
Placé dans le secteur de combat de la 4e division d'infanterie coloniale, Breteuil est à nouveau bombardée le après-midi, provoquant des ravages rue de Beauvais et rue des Écoles.
Breteuil, qui compte alors une trentaine d'habitants, tombe entre les mains de l'armée allemande le , et sur 850 immeubles que comptait Breteuil en 1940, 475 étaient détruits et 95 endommagés, dont tous les bâtiments publics, à l'exception de l'hôtel de ville, l'hospice et la gendarmerie.
Pendant l'occupation, la gare subit plusieurs bombardements anglo-américains durant l'été 1944 notamment le 20 mai, le 6 juin, le 8 juillet (un train de munitions touché) et le 13 août (mitraillage).
Breteuil est libéré le par les forces britanniques[39].
Breteuil fut décorée de la croix de guerre 1939-1945, avec étoile de vermeil, le , à la suite notamment des bombardements du , date à laquelle la Wehrmacht (armée allemande) entra dans la ville après des bombardements qui la détruisirent à 85 %[40].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Breteuil[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[42], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[43], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[44].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[45], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [46].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]La liste menée par Jean Cauwel (UMP) est élue avec 78,3 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Patrick Tacet (SE) 21,7 % des suffrages exprimés lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise[47]
Lors des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par le maire sortant, Jean Cauwel, est la seule en lice et est donc élue avec 837 voix dès le premier tour du scrutin, marqué par une forte abstention de 68,86 %[48].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]En 2008, Breteuil est l'une des premières communes de France à avoir mesuré les facteurs locaux de pollution lumineuse au moyen de matériel héliporté. Les photos traduisant le niveau d'éclairage, prises en 4 096 niveaux de gris ont été converties en lux et intégrées à un système d'information géographique ou à une cartographie d'aide à la décision. Le coût de l'opération a été 5 à 10 fois inférieur à celui d'une thermographie aérienne[Note 4]. Ce travail s'est fait dans le cadre d'une thermographie aérienne destinée à aider la communauté de communes des vallées de la Brèche et de la Noye à limiter le gaspillage d'énergie et certaines émissions de gaz à effet de serre[61].
En 2019 est aménagée par la communauté de communes, dans le cadre de sa compétence GEMAPI et dans le secteur des plans d'eau de la Noye, une zone humide préservée d'un demi-hectare avec des plantations favorisant les essences locales (peupliers, cornouillers, chènes...), et comprenant à ses abords un verger de fruits rouges et de variétés anciennes de pommiers et de pruniers, des hôtels à insectes et à chauves-souris[62].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]En matière d'enseignement primaire, la commune gère deux écoles maternelles (La Cerisaie et Le Chat Perché) et une école élémentaire, l'école Hippolyte-Bayard[63],[64],[65].
L'enseignement secondaire public est assuré par le collège public Adéodat-Compère-Morel[66], créé en 1972[67].
L'institution du Sacré-Cœur, école et collège privés, participe à l'offre local[68].
Autres équipements
[modifier | modifier le code]- Centre aquatique Philippe Loisel[69], ouvert le [Note 5].
- stade Jacques Descamps[Note 6].
- La maison de santé pluridisciplinaire (MSP), portée par la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP), a ouvert en 2019 dans l'ancienne abbaye, ou avait fonctionné de 1960 aux années 2000 une maison de retraite[31], dans un bâtiment de 1 500 m2. Cet équipement est destiné à accueillir une vingtaine de professionnels de santé[70],[71].
Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés Britulien(en)(s) ou Breteuillois(es)[72].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[74].
En 2021, la commune comptait 4 156 habitants[Note 7], en évolution de −8,34 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 027 hommes pour 2 217 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie et industrie
[modifier | modifier le code]Breteuil dispose d'une importante zone commerciale située au nord du bourg, sur le tracé initial de la RN 1, aujourd'hui dévié. Un marché hebdomadaire a lieu le mercredi.
En matière d'industrie, l'usine Le Bronze-Alloys (ex-CLAL), alliages cuivreux, emploie 110 p. (2021)[78].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune possède trois monuments historiques sur son territoire.
- L'ancienne abbaye Notre-Dame : il subsiste principalement l'ancien logis abbatial du XVIe siècle avec sa chapelle du XIIIe siècle classée ainsi que l'ancien bâtiment conventuel du XVIIIe siècle appelé « le château des moines ». L'ancienne chapelle est classée monument historique depuis 1883 avec ses superbes sculptures et son sol aux carreaux de terre cuite émaillée décorés de motifs géométriques, d'animaux et de personnages. Les salles voûtées, les toitures, les façades du logis abbatial et du château des moines, les sols archéologiques de l'abbatiale et les murs de clôtures antérieurs au XIXe siècle sont inscrits monument historique depuis 1996[79],[80],[31].
- Maison natale de Hippolyte Bayard (XVIIIe et XIXe siècles) : Maison où vécut l'inventeur du procédé dit positif direct en photographie, Hyppolite Bayard (1801-1887). L'édifice date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et a subi quelques aménagements après 1878. Il s'agit de l'une des maisons les plus anciennes de la ville. La façade principale est en pans de bois hourdé de torchis sur solin en pierre de taille[81]. Cette maison est inscrite monument historique depuis 2002[82].
- Entrepôt Cappronier : Entrepôt construit entre 1867 et 1872, en même temps que la maison d'habitation et les écuries, par le fondateur de l'établissement Cappronnier, commerce en gros de vins et spiritueux. Il est inscrit monument historique depuis 1994[83].
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Maison natale d'Hyppolyte Bayard.
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Ancien entrepôt à vins Cappronier.
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Intérieur de l'entrepôt Cappronier.
On peut également signaler :
- Église Saint-Jean-Baptiste : détruite à l'occasion des bombardements de la Bataille de France en 1940, elle fut reconstruite après guerre par l'architecte Louis Arretche. De construction moderne en béton armé doublé de pierres de taille et avec des verrières en dalles de verre du peintre Nicolas Untersteller, ses fonts baptismaux se trouvent dans un bâtiment séparé. Près de l'église, gisant de Nicolas Corbel, abbé de Breteuil.
En 2016, cet édifice édifié à l'économie dans les conditions de la reconstruction et inauguré en 1959 nécessite d'importants travaux de restauration[84],[85].
- Chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte, dans le cimetière communal[86].
- Château, construit en 1822, et utilisé depuis 2019 par l'intercommunalité comme gite de groupe[31].
- Chapelle de la comtesse de Montmorency.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance.
- Monument aux morts, surmonté de la statue Le Poilu victorieux réalisée par Eugène Bénet[87].
- La zone humide de Breteuil réalisée par l'intercommunalité, située au cœur de la ville entre deux étangs, qui comprend circuit pédagogique présentant la faune et la flore locale, avec des panneaux pédagogiques ainsi qu'un verger conservatoire accessible au public toute l'année. Des QR codes permettent de télécharger un audioguide enregistré par les élèves de l'école Hyppolyte-Bayard[88],[89]
-
L'église paroissiale reconstruite par Louis Arretche.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Wauquelin serait né dans les environs de Breteuil-sur-Noye[90]. Il aurait aussi fait ses études à l'ancienne abbaye de Breteuil[91].
- Nicolas Corbel, abbé de Breteuil décédé en 1418, dont le gisant se trouve dans la chapelle de l'abbaye[31].
- Nicolas-Pierre Paillart, homme politique, y naquit en 1754, son père, Cyr Paillart, était lieutenant du maire de Breteuil.
- Octave Levavasseur, ancien aide de camp du maréchal Ney, fait édifier en 1822 le château actuel et y demeure jusqu'à sa mort en 1866[31].
- Rosalie Lamorlière (1768-1848), elle fut la dernière servante de Marie-Antoinette à la Conciergerie, avant son exécution en 1793.
- Hippolyte Bayard, photographe français qui y naquit en 1801. Après les expériences de Jacques Daguerre et Nicéphore Niépce, il améliora le procédé de tirage de Henry Fox Talbot, et obtint les premiers positifs directs sur papier en 1839[92].
- Rémy Jacques, homme politique né le à Breteuil (Oise) et mort à Oran le .
- Adéodat Compère-Morel, homme politique, écrivain y est né en 1872[93].
- Robert Gueudet (1910-1966), industriel, dirigeant du Groupe Gueudet, est né à Breteuil.
- Roger Cerveaux, habitant Breteuil, militant communiste et typographe à l'Humanité, est arrêté en juillet 1941 et déporté un an plus tard par le convoi des 45 000 au départ de Compiègne à destination d'Auschwitz où il meurt le [39].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la croix de gueules cantonnée de seize abeilles renversées d'azur ordonnées 2 et 2 dans chaque canton, au franc-canton aussi d'or chargé d'une étoile aussi de gueules.
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Détails | Ce blason, qui est celui de la branche cadette des Montmorency-Laval, entrée par alliance à la seigneurie de Breteuil en 1305, dérive de celui de la branche ainée des Montmorency[37]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Mouret, Histoire de Breteuil : faite en l'année mil huit cent vingt-un , par Pierre Mouret, pépiniériste audit Breteuil, , 108 p. (lire en ligne), sur Gallica.
- Abbé C.-A. Baticle, Nouvelle histoire de Breteuil en Beauvaisis et de ses antiques relations avec les villages environnants, Beauvais, Impr. de D. Pere, , 428 p. (lire en ligne), sur Gallica.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Breteuil (une rue) », Photographies de l'Agence Rol, (consulté le ), sur Gallica.
- « Breteuil (une rue) », Photographies de l'Agence Rol, (consulté le ), sur Gallica.
- « Breteuil (une place) », Photographies de l'Agence Rol, (consulté le ), sur Gallica.
- « Dossier complet : Commune de Breteuil (60104) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/7//2023 (consulté le ).
- « Breteuil » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Environ 20 000 euros pour la commune
- Le centre nautique a coûté 6,3 millions d'euros, dont 79 % de subventions. Appartenant à la Communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye, sa gestion est déléguée à l'entreprise rouennaise Vert marine (Hebdomadaire Le Bonhomme Picard du 18 juillet 2007)
- Le stade porte le nom de Jacques Descamps, attaquant de l'Union Sportive de Breteuil, club de foot et boucher de profession.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Description de l'abbaye par Viollet-le-Duc : « Il existait, dans l'abbaye de Sainte-Marie de Breteuil, un vaste bâtiment flanqué de quatre tourelles et crénelé, qui pouvait au besoin se défendre. Son rez-de-chaussée renfermait les cuisines et leurs dépendances. Le premier étage contenait les dortoirs des hôtes du monastère ; le deuxième, une grande infirmerie; le troisième, des magasins de provisions, et le quatrième, sous le comble, un grenier pour les grains. Un escalier latéral, passant à travers les contre-forts et couvert en appentis, s'élevait jusqu'au second étage »
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Breteuil » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Breteuil ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Breteuil - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Breteuil - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Abraham Peyrounin, « Carte du Beauvaisis » , sur gallica.bnf.fr, .
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- C.-A. Baticle, « Nouvelle histoire de Breteuil en Beauvaisis » , sur gallica.bnf.fr, .
- Albert Demangeon, « La Picardie et les régions voisines : Artois, Cambrésis, Beauvaisis » , sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 441.
- Robert de Hesseln, Dictionnaire universel de la France, vol. 1, , p. 636 :
« BRETEUIL, bourg du Santerre, dans la Haute-Picardie. »
- Jean-Baptiste Nolin, « La Province de Picardie, divisée en haute et basse Picardie » , sur gallica.bnf.fr, .
- « Breteuil », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ) : « Berthueil en biauvoisinz, 1299 ».
- Sandre, « le Gué du Nil »
- Sandre, « la Ferme »
- Sandre, « la rivière la Noye »
- Sandre, « la Noye »
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- Annuaire 1949-1950, Paris, Société des ingénieurs Arts-et-Métiers, , p. 348
- Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais) 2017-2019 : Cent-onzième à cent-treizième année, Le Touquet-Paris-Plage, I.H. Montreuil-sur-Mer 03 21 90 15 15, , 199 p. (ISSN 1273-6384), p. 189
- « Breteuil : Le président du Sivom reconduit à la tête d'un syndicat en sursis », Le Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Breteuil : le lotissement du Bel Air sur la bonne voie : Quarante lots sont en cours de viabilisation au lotissement du Bel Air. La voie qui le dessert portera le nom de Jacques Lefebvre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Cette voirie s'appellera rue Jacques Lefebvre, en mémoire de ce dernier né à Breteuil en 1925. Géomètre au cadastre, il participa de 1951 à 1955 à la rénovation cadastrale et fut maire de Breteuil de 1975 à 1977, puis de 1981 à 1983. Membre fondateur de la société historique qui fête ses 30 ans ce week-end, il fut aussi membre fondateur et président de l'Amicale sportive des anciens élèves (AAE), et membre des Jardins familiaux et de l'UNRPA ».
- « Patrick Koster veut retrouver son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Claude Crépin, « Arrivé au terme de son troisième mandat, le maire Jacques Cotel (UMP) passe la main à son premier adjoint Jean Cauwel (UMP). Sa liste sera sans étiquette », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Breteuil, élections municipales : Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel », par Sylvie Godin, Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, 1er avril 2014
- Sylvie Godin, « Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel : Jean Cauwel a été élu maire samedi soir. Il sera entouré de sept adjoints dont l'ancien maire Jacques Cotel. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 15 (lire en ligne).
- Sylvie Godin, « Jean Cauwel : « C'est notre rôle de défendre le territoire » : Le maire de Breteuil est depuis décembre 2015 conseiller régional (LR) », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3414, , p. 23 « Le grand-père de Jean Cauwel, Pierre Derogy fut conseiller général du canton de 1958 à 1976. Jean Cauwel endosse l'écharpe d'adjoint jusqu'en 2014, année où Jacques Cotel jette l'éponge pour briguer avec succès la présidence de la communauté de communes. Jean Cauwel reprend le flambeau à la mairie. En mars 2014 sa liste est élue dès le premier tour avec près de 80 % des suffrages ».
- Sylvie Godin, « Une réunion empreinte d'émotion - huits [sic] adjoints épauleront le maire de Montreuil : Jean Cauwel a été réélu pour un second mandat de maire ce samedi 23 mai. Un hommage a été rendu à l'un des élus, Éric Fougueuse, décédé le », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3604, .
- Breteuil : une thermographie... pour son éclairage public (19/02/2008)
- Sylvie Godin, « Une zone humide de 5000 m² - verger et hôtels à insectes : Une zone humide de 5000 m² a été aménagée avec un verger conservatoire et des hôtels à insectes et à chauves-souris », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3578, , p. 10.
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- Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, abbaye Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
- Vincent Gautronneau, « Breteuil ne laissera pas échapper la maison d'Hippolyte Bayard : La maison où est né ce pionnier de la photographie est en vente. La mairie entend racheter les lieux et a plusieurs projets en tête », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Maison natale de Hyppolyte Bayard », notice no PA60000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Entrepôt à vins - Entrepôt Cappronier », notice no PA00132912, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Il faut sauver St-Jean-Baptiste - l'église doit être restaurée d'urgence : L'édifice construit après guerre n'a pas résisté au temps qui passe. La municipalité va établir un diagnostic afin de cibler les travaux prioritaires », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3425, , p. 16.
- Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, abbaye Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
- Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
- François Lefèbvre, Claude Dupuis, Alain Choubard, « Breteuil (60120) », Les monuments aux morts (France - Belgique - Autres pays), sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
- Sylvie Godin, « Breteuil : un parcours pédagogique se dessine sur la zone humide », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvie Godin, « J'ai testé pour vous... l'audioguide sur la zone humide : L'aménagement de la zone humide est terminé depuis peu. L'occasion de découvrir la faue et la flore locale y compris en audioguide », Le Bonhomme picard, édition de Breteuil-Crèvecœur, no 3668, , p. 7.
- Serge Lusignan, Essai d'histoire sociolinguistique : Le français picard au Moyen Âge, Paris, Éditions Classiques Garnier, (ISBN 978-2-8124-0621-8), Le français picard au Moyen Âge : état des lieux :
« Wauquelin serait né un peu au nord de Beauvais, dans les environs de Breteuil-sur-Noye (arr. Clermont, dép. Oise), à une date indéterminée. »
- Serge Lusignan, Essai d'histoire sociolinguistique : Le français picard au Moyen Âge, Paris, Éditions Classiques Garnier, (ISBN 978-2-8124-0621-8), Le français picard au Moyen Âge : état des lieux :
« Il fait une seule allusion à ses études rappelant : « au temps de ma jeunesse que je aloye a l'escole assés prés dudit monastere [de Notre-Dame de Breteuil] ». Cette citation laisse croire qu'il n'aurait pas étudié à Paris. Wauquelin aurait passé toute sa vie en pays picard. »
- J.C. Cappronnier, « Breteuil – 60 – Maison d'Hippolyte Bayard, inventeur de la photographie sur papier », Images de Picardie - CanopÉ (consulté le ).
- Justinien Raymond, « Compère Constant, Alphonse, Adéodat dit Compère-Morel : Né le 4 octobre 1872 à Breteuil-sur-Noye (Oise), mort le 3 août 1941 à Sernhac (Gard) ; horticulteur-pépiniériste ; militant socialiste spécialiste des problèmes du monde paysan ; député du Gard », Le Maitron en ligne, (consulté le ).